Halldór Björnsson, William Connolley and Gavin Schmidt (traduit par Etienne Pesnelle)
A la fin de l’an dernier, le Trésor britannique a publié le rapport Stern sur les conséquences économiques du changement climatique, qui a été reçu avec enthousiasme par l’ensemble de la classe politique du Royaume-Uni, c’est à dire la gauche et la droite Depuis, il a fait l’objet de nombreux débats et critiques (voir la liste qu’a établie Rabbett Run). L’essentiel de la discussion a tourné autour des problèmes économiques (et éthiques) associés à “l’actualisation” (c’est-à-dire comment mesurer le bien-être futur à l’aune du bien-être actuel), ce dont traite notamment Nordhaus . Nous ne sommes pas qualifiés pour discuter de ces points, aussi ne les avons-nous pas commentés précédemment.
Toutefois, comme l’illustrent les interviews données lors d’une émission récente de Radio 4 (dont une avec notre William Connolley), certaines questions ont concerné la science qui sous-tend les calculs économiques. Nous allons essayer de les aborder.