La sensibilité climatique est une mesure de la variation de température d’équilibre globale de surface atmosphérique pour un forcage donné. Son unité est généralement des °C change par W/m2 de forçage. Pour déterminer sa valeur, une expérience classique est de regarder le climat pour une concentration en CO2 atmosphérique doublée ; ce qui fait que la sensibilité est donnée quelquefois donnée en terme de réchauffement pour un doublement du du CO2(c.a.d. une augmentation de 280 ppm a 560 ppm). Le forçage pour un doublement du CO2 est d’environ 4 W/m2 ce qui implique qu’une sensibilité de 3°C pour un doublement est équivalente a une sensibilité de 0.75 °C/W/m2. L’idée fondamentale est que si on connaît la somme de tous les forçages, il est alors possible d’estimer l’amplitude du changement de température induit.
Il est important de noter que les concepts de forçage radiatif et de sensibilité climatique sont des raccourcis empiriques que les climatologues trouvent utiles pour estimer l’impact de changements dans le bilan radiatif terrestre en termes de changements de températures. Quelques nuances doivent être mentionnées. Premièrement, il existe différentes manières de définir un forçage. La plus simple est le ‘forçage instantané’ – le changement est appliqué et la différence nette de radiation est estimée a la tropopause. Mais, en réalité, d’autres définitions, comme le ‘forçage ajusté’ donnent de meilleurs estimations du changement de température final. Ces autres forçages autorisent progressivement la mise en place de plus de rétroactions ‘rapides’ (les températures stratosphériques peuvent s’ajuster par exemple), mais le niveau de calcul augmente en retour.
Deuxièmement, tous les forçages ne sont pas égaux. En raison de différences dans les distributions verticales ou horizontales des forçages, certains changements peuvent avoir un effet sur les températures supérieur a celui directement proportionnel. Ceci peut être décrit comme un facteur relatif d’efficacité’, spécifique a chaque forçage. Par exemple, l’effet des suies a assombrir la neige et la glace de mer a une efficacité plus élevée qu’un changement équivalent en CO2 avec le même forçage, principalement en raison d’une rétro-action glace-albédo dans le cas des suies. Idéalement, un forçage pourrait être quantifiée par une méthode facile et dans laquelle chaque perturbation du bilan radiatif aurait une efficacité relative de 1. Malheureusement, une telle méthode n’a pas encore été trouvée !